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Rencontre avec Maxence Delomez. Cardiologue et kitesurfeur.

Rencontre avec Maxence Delomez. Cardiologue et kitesurfeur.

Propos recueillis par le Dr François Passard, Cardiologue, Lille-Templemars. Revue Cardio&Sport N°45.

Cardiologie, coeur et kitesurf

Maxence Delomez est cardiologue interventionnel. Il exerce à la Polyclinique du Bois de Lille depuis maintenant une quinzaine d’années. Au-delà de son expérience professionnelle, il poursuit en parallèle la pratique assidue de sa seconde passion, le kitesurf, qu’il a découvert quasiment dès son apparition, et qu’il partage en famille avec son épouse, également médecin, et ses trois enfants. Il a accepté de nous recevoir, un soir de garde et d’astreinte d’angioplastie, pour partager son expérience de cette activité sportive encore confidentielle, exigeante à tous les niveaux, mais en pleine explosion. Rencontre avec Maxence Delomez Cardiologue et… kitesurfeur Dr François Passard : Bonjour Maxence ! Comment t’est venue cette passion pour le kitesurf ? Maxence Delomez : N’étant au départ ni “voileux”, ni planchiste de formation, j’y suis arrivé un peu par hasard, d’abord parce que le footing m’occasionnait trop de douleurs articulaires, et d’autre part en pratiquant le cerf-volant de traction sur les plages du Nord. Un ami véliplanchiste avait eu vent des travaux de recherche et de développement des frères Legaignoux de Quimper et d’Emmanuel Bertin dans les années 1990 à ce sujet. L’aspect technique de la discipline m’a tout de suite passionné. Le kite est officiellement apparu en 1996 à Hawaii, et les premières ailes vendues datent de 1997. Au début, le matériel était rudimentaire et difficile à trouver, on bricolait avec les moyens du bord, en associant une aile de traction.

Dr François Passard : Bonjour Maxence ! Comment t’est venue cette passion pour le kitesurf ?

Maxence Delomez : N’étant au départ ni “voileux”, ni planchiste de formation, j’y suis arrivé un peu par hasard, d’abord parce que le footing m’occasionnait trop de douleurs articulaires, et d’autre part en pratiquant le cerf-volant de traction sur les plages du Nord. Un ami véliplanchiste avait eu vent des travaux de recherche et de développement des frères Legaignoux de Quimper et d’Emmanuel Bertin dans les années 1990 à ce sujet. L’aspect technique de la discipline m’a tout de suite passionné. Le kite est officiellement apparu en 1996 à Hawaii, et les premières ailes vendues datent de 1997. Au début, le matériel était rudimentaire et difficile à trouver, on bricolait avec les moyens du bord, en associant une aile de traction et un flotteur de planche à voile ! Des stages de formation ont rapidement été mis en place, car il est apparu indispensable de débuter par un Propos recueillis par le Dr François Passard, Cardiologue, Lille-Templemars 6 CARDIO&SPORT n°45 ÉVÉNEMENT apprentissage théorique et pratique avant de prendre la mer. Je me suis personnellement formé à Dunkerque dans un des premiers clubs phares de la région. Il apparaît inconcevable, encore aujourd’hui, malgré l’évolution technique rapide du matériel dit “sécurisé” et une certaine forme de démocratisation de l’activité, de s’aventurer dans cette discipline sans en avoir au préalable appréhendé les différentes composantes matérielles, techniques, météorologiques, physiques, etc. Je n’ai personnellement pas travaillé au développement de l’activité, mais j’ai en revanche converti énormément de mes amis véliplanchistes au kite. Je trouve qu’il apporte des sensations supplémentaires de liberté, avec un aspect artistique et aérien indéniable. Ceux qui font encore de la planche aujourd’hui devraient tester le kite !

 

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