Quelle place dans le suivi des footballeurs et des rugbymen ? Un article du Dr Laurent Chevalier, revue Cardio&Sport N°38 - Janvier 2014. Mise à jour mars 2018.
Entretien avec Julien Deloire
(préparateur physique, XV de
France) et Christophe Manouvrier
(préparateur physique,
Olympique de Marseille)
deux spécialistes reconnus dans leur
domaine, sur leur expérience de
l’utilisation des capteurs et du
GPS pour le suivi de leurs sportifs.
iNTRODUCTION
Évaluer le sportif dans son
activité, cerner son degré
de performance, son état de
forme du moment, ses capacités à
progresser, est une priorité dans la
préparation physique moderne.
Le classique test d’effort en laboratoire,
associé à une analyse des
échanges gazeux, est un outil toujours
très intéressant mais lourd en
termes de logistique et ne trouvant
un intérêt majeur que dans les disciplines
à forte composante aérobie
comme la course à pied, le cyclisme
ou le triathlon. C’est pourquoi, depuis
plusieurs décennies déjà, les
tests de terrain ont trouvé une place
importante dans l’évaluation des pratiquants
de sports aéro-anaérobies
comme le football ou le rugby.
La miniaturisation ainsi que les
progrès de l’informatique et des
moyens de transmission des données
ont permis ces dernières
années le développement de nombreux
capteurs fournissant une
multitude de données qui peuvent
être recueillies à l’entraînement
mais également en match.
Julien Deloire (préparateur physique,
XV de France) et Christophe
Manouvrier (préparateur physique,
Olympique de Marseille) abordent
les différents signaux qu’ils utilisent
régulièrement ou plus occasionnellement
grâce à ces capteurs.
Vous constaterez au fil de l’interview
que, bien que football et rugby
puissent paraître similaires d’une
certaine manière, les critères étudiés
par les staffs de préparation
physique sont parfois distincts. Par
ailleurs, Julien Deloire évoquera
la difficulté supplémentaire que
représente la gestion d’un effectif
dont il ne dispose que par intermittence
(tournée d’hiver, Tournoi des
six nations, tournée d’été) et qui
change au fil des blessures et des
choix des sélectionneurs.
Dr Laurent Chevalier
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