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SUSPICION DE DYSPLASIE

SUSPICION DE DYSPLASIE

Suspicion de dysplasie arythmogène du ventricule droit : Quel type d’imagerie demander pour le cœur et sa santé ?Un article de la revue Cardio&Sport - Novembre 2010. Mise à jour mai 2015.

 

La dysplasie arythmogène du ventricule droit (DAVD) est une maladie génétique du cœur, de forme familiale (en association ou non a une autre maladie génétique) de transmission autosomique dominante. Elle se caractérise histologiquement par un infiltrat graisseux ou fibro-graisseux prédominant au niveau du ventricule droit.

 

Elle peut se présenter de manière sporadique. Le pronostic est sévère par la survenue de troubles du rythme pouvant entraîner une mort subite et par la dysfonction ventriculaire droite dans les formes évoluées. La DAVD est à l’origine de 20 % des morts subites de l’adulte jeune par troubles du rythme ventriculaires sur le cœur.

 

Le diagnostic des formes frustres ou débutantes est difficile, reposant sur un faisceau d’arguments cliniques et para-cliniques. L’IRM cardiaque a un rôle croissant dans le diagnostic des DAVD par rapport aux moyens d’imagerie classique (échocardiographie, ventriculographie droite, scintigraphie). Les avantages de l’IRM :

• résolution spatiale et en contraste très élevée et reproductible d’un patient à l’autre ;

• possibilité de visualisation de l’ensemble des portions du myocarde et des tissus adjacents sans zone d’ombre ;

• possibilité de déterminer la constitution des tissus (graisse, fibrose...) de manière non invasive. Le but de ce travail est de décrire brièvement l’apport et la place de l’IRM dans le diagnostic de DAVD.

 

 

La dysplasie arythmogène du ventricule droit est une cardiomyopathie

d’origine génétique

et de type autosomique dominante

à pénétrance variable (15–50 %)

touchant principalement le ventricule

droit (VD). Histologiquement

la DAVD est caractérisée par un

remplacement progressif des myo-

 

fibro-graisseux prédominant au

niveau du ventricule droit associé

à des poussées inflammatoires.

Cette maladie est grave, elle est à

l’origine de 20 % des morts subites

de l’adulte jeune par troubles du

rythme ventriculaires, de plus elle

peut entraîner une dysfonction biventriculaire.

L’expression clinique

de cette affection héréditaire est de

l’ordre de 1 sur 10 000, découverte

 

l’adulte jeune, avec une nette

prédominance masculine (2,7 hommes

pour une femme). Le diagnostic

de la DAVD est basé sur un faisceau

d’arguments qui à été édité par

 

 

 

des groupes de spécialistes internationaux
(1). Le compte rendu
d’IRM doit faire part de ces doutes
lorsqu’ils existent. Ces critères diagnostiques
doivent être appliqués
à l’IRM pour séparer les critères
mineurs des critères majeurs, le
diagnostic final doit être laissé aux

cardiologues qui ont les résultats
des différents examens à leur disposition.
En pratique clinique, la plupart
des imageurs IRM s’accordent
à dire que le diagnostic des formes
débutantes est très délicat et que
l’IRM ne peut pas répondre à toutes
les questions.
Le but de cet article est de décrire
brièvement quelle peut être la
place de l’IRM dans le diagnostic
de DAVD et quelle est la valeur de
l’IRM par rapport aux autres examens
d’imagerie classique.

 

 

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