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LA CARDIOLOGIE DU SPORT EN SECTEUR LIBÉRAL

LA CARDIOLOGIE DU SPORT EN SECTEUR LIBÉRAL

Quelle évolution en 10 ans ?. Un article de la revue Cardio&Sport N°40 - Septembre 2014. Mise à jour décembre 2018.

L’incessante évolution des pratiques sportives à tous les niveaux a
cristallisé le rôle du cardiologue du sport. Il devient à la fois un interlocuteur
privilégié pour les sportifs ainsi qu’un prescripteur de l’activité
physique, ce qui lui impose de connaître les règles qui régissent le
milieu sportif ainsi que les dernières recommandations en cardiologie
du sport. Dr François Passard

Il y a 10 ans déjà…
La photo de couverture du premier
numéro de la revue Cardio&sport de
2004 était celle d’un jeune enfant rugbyman
en action, à l’image de la jeunesse
et de la nouveauté de ce magazine
original, né à un moment où le
monde médical, le milieu sportif et
la population générale, déstabilisés
par quelques cas de mort subite du
sportif vécus quasiment en direct,
prenaient enfin conscience que la
pratique sportive pouvait être, dans
certaines conditions, brutalement
interrompue par un événement cardiaque
grave (1).
Les dégâts collatéraux de ce type
d’événement dramatique ont sensibilisé
toutes ces communautés sur
la nécessité de tenter de modifier le
cours des choses, car la conscience
collective n’accepte pas, à juste titre,
que l’on puisse décéder sur un terrain
de sport, lieu de vie, de joie,
d’échange et de bien-être.
Cela ne doit évidemment pas occulter
le bénéfice indéniable d’une
activité physique régulière sur la
réduction du risque de survenue
d’événements cardiovasculaires (2).
La majeure partie des morts subites
survenant sur les terrains de sport
sont d’origine cardiovasculaire (3).
Les causes peuvent être en grande
partie détectées, notamment chez
le sujet jeune, par un interrogatoire
précis sur les antécédents familiaux
et sur d’éventuels symptômes, un
examen clinique complet et un ECG
de repos (4).
Le contenu du bilan cardiovasculaire,
utile en termes d’efficience diagnos-
tique sur la prévention du risque de
mort subite chez l’athlète, a fait l’objet
de recommandations (5, 6).
De fait, le versant cardiovasculaire de
la visite de non-contre-indication à
la pratique sportive en compétition a
ainsi retrouvé sa juste place (7), imposant
aux médecins, acteurs dans
ce domaine, de s’informer et surtout
de se former à la cardiologie du sport,
“sous-spécialité” en quelque sorte
de la cardiologie moderne, comme
peuvent l’être l’imagerie cardiaque,
l’échocardiographie, la rythmologie
ou la cardiologie interventionnelle,
composantes également indispensables
au diagnostic et au suivi évolutif
et pronostique des cardiopathies
du sportif.

 

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